Sur cette Terre et parmi les humains, ma préférence va vers ce qui est haut
et immense et ceux qui sont puissants et glorieux.
A vrai dire je trouve insignifiant ce qui est sous mes pieds et éclatant ce
qui est au-dessus de ma tête.
Les montagnes et les seigneurs, les océans et les esprits supérieurs, les
astres et les princes, telles sont mes sélections.
Les sommets sont faits pour les âmes d’envergure, c’est à dire les aigles.
Et non pour ce qui rampe et gémit, paresse et végète. Moi je suis un enfant du
Soleil, non un membre du vaste troupeau de borgnes et de frileux.
Je ne suis pas, comme les autres, suiveur de modes, esclave du siècle ou
penseur propret mais feu stellaire, onde brillante, écume sidérale ! Tout comme
les dieux, je m’abreuve à la Voie Lactée et non à la source pitoyable des bovins
!
Ce n’est point aux petits, aux ternes, aux infirmes que je rends hommage
mais aux forts, aux vainqueurs, aux géants. Ce n’est pas la faiblesse, la
modestie et la misère que j’admire mais le roc, la tempête et le Ciel !
Ceux qui n’espèrent pas plus loin que les bornes de leur potager, je les
vois comme des fourmis. Tant qu’ils ne s’élèveront pas jusqu’à mes hauteurs, ils
ne seront jamais mes égaux. Leur place n’est pas dans mon Olympe mais dans leur
nid. On ne fait pas des rois avec des gueux.
Ce monde a sacralisé l’égalité, moi je l’écrase.
Je suis fait pour monter, non pour me mettre au niveau des veaux. J’ai des
ailes, non des sabots : ce qui est bas m’est plat, ce qui est haut me
vaut.
Non, au nom d’un humanisme imbécile, flasque et insipide, je ne chéris pas
la stupidité des humains qui meuglent et qui s’aplatissent ! La richesse de
l’homme n’est pas dans la tiédeur et la mollesse, la guimauve et le petit
lait mais dans la glace et la flamme, la lave et le granit, la neige et le
diamant !
Moi j’aime les grands, les magnifiques, les majestueux qui se
rejoignent dans les horizons sans limites.
J’appartiens à ce peuple d’éveillés que les matérialistes les plus épais,
les plus lourds, les plus opaques pataugeant dans leur chères certitudes
temporelles et alimentaires qualifient avec mépris de “fainéants, parasites, bons à
rien”...
Comme les conscients, je suis un oiseau au vol perpétuel, engagé dans un principe
qui me dépasse et me comble, loin du plancher des vaches, en route vers une
éternité de légèreté, de Poésie et de Lumière.
La grandeur m’est naturelle parce que je suis moi-même une galaxie en devenir.
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